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Eykate Citoyen
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Posté le: Mer Juil 04, 2007 21:38 Sujet du message: Le remède de Kartarak |
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Voilà quelque jour maintenant que j’avais quitté la citadelle de Koxx. Les premières heures, bien qu’ayant pris le départ tard dans la nuit, je me retournais sans cesse, espérant peut être voir quelqu’un me courir après, me retenant.
Espérais-je une attache quelconque en ce monde ? Cela ne me ressemblait pourtant pas, les Démons de mon rang sont plutôt solitaires. Une nouvelle manifestation de Kali dans mon comportement probablement.
Bref, j’en avais maintenant assez d’étudier le comportement de ces sales humains. Bien qu’ils aient évolué mentalement et technologiquement, ils n’en restent pas moins de faibles créatures, mues que trop par leurs sentiments et instincts d’évolution.
J’avais entendu parler de la création d’un temple à l’hommage de Mung et un autre à l’hommage d’Omen. Ils étaient non loin l’un de l’autre. Fort étonnant d’ailleurs. Cette proximité devait provoquer bien des conflits. Je serais bien tenté de m’y rendre afin d’y semer la mort, mais il me fallait tout d’abord trouver remède aux conséquences du rituel de Kartarak. Ce bras pourri, presque mort, n’est qu’un handicap à mon envie de sang.
Quelle idiote d’avoir utilisé cette magie tout en n’en connaissant les maux, mais pas les guérisons…
Kartarak était un grand Démon sorcier, il n’était pas bête au point de laisser son héritage magique sans y laisser également toute solution. Ce démon vivait dans le désert de Barag Ur, bien que cela ne fasse longtemps, je pense qu’il m’est possible d’y retrouver son caveau. Et qui sait, à l’intérieur, peut être y trouverais-je également de quoi me soigner.
_________________ Trop longtemps endormie, j'ai finit par contrôler Kali, le corps d'Origine. |
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Eykate Citoyen
Inscrit le: 21 Aoû 2006 Messages: 28
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Posté le: Mer Juil 04, 2007 21:45 Sujet du message: |
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Après un voyage sans encombre, je me retrouvais à l’endroit où mes souvenirs m’avaient guidés. Le caveau n’était pas visible pour tout le monde. Praticien de magie interdite, Kartarak devait se cacher. Seul lui et mon père, son assistant savait comment s’y rendre.
Mon père, ce fou m’aimait trop. Il était resté trop longtemps dans ce plan, celui des êtres d’Aure. Il chercha à m’élever comme une petite humaine… En enfer…
Son amour ne m’a servit qu’une seule fois. Mais aujourd’hui, ce sera la deuxième fois. La formule qu’il me donna pour que je trouve ce lieu, afin que j’aille le voir de temps à autre…
« Occultisme me voilà, accepte le sang d’un des Autorisés,
Par cette offrande, je te somme de te montrer à moi,
Ouvre ta porte sur ce plan, celle qui ne fut jamais brisée,
Afin d’y étudier le malin, une nouvelle fois »
Empoignant une dague, je m’entaillais le creux de ma main et laissais quelques goutes de sang s’écraser sur le sable. Sans surprise, un portail occulté apparu devant moi.
Cette fois fut plus douloureuse que la premières utilité qu’eu l’amour de mon père. A ce moment, je n’ai versé aucune goute de mon sang… lorsque j’enfonçai ma lame dans le corps de ce crétin de paternel…
Me voici à l’intérieur du caveau. Tout était encore en état, correctement rangé, sans poussière, comme s’il était habité encore depuis tout ce temps. Mes premiers pas me guidaient vers la bibliothèque. Je chercher ce fameux recueil de rituel que j’avais mainte et mainte fois lu auparavant.
Non sans mal, je finis par trouver le livre parlant du rituel de Kartarak. Il était écrit que le sorcier avait mit plusieurs siècles pour trouver un moyen à ce que les armés des démons ne meurt pas au combat. Son objectif était de transférer la mort sur celui qui la provoquait. Finalement, il en fut incapable, et il choisit une option plus simple, celle de sacrifier une partie du corps du lanceur du rituel. Jamais un seul seigneur des ténèbres ne s’en servit. Ils préféraient perde des guerriers plutôt que leurs membres. Kartarak devint fou suite à cette décision de ces paires. Il se résolu alors à trouver un remède à ce désagrément.
C’est justement pour ça que je suis venue… Ce livre n’aurait plus aucune utilité ?
Je passai trois jours et quatre nuits dans cette antre, mon bras pourrissant de plus en plus. Je finis par trouver sur une petite étagère, des morceaux de papier griffonnés :
«…Œuf… Embryon…
…Lambeaux… Chair…»
Qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Je continuais mes recherches. Sur cette même étagère, mais cette fois-ci, à même le bois, gravé à l’ongle :
«…Troisième gauche… Première en entrant… Bibliothèque… »
Il devait faire allusion à la bibliothèque proche de l’entré. La seule de la pièce d’ailleurs. Sur la troisième étagère, à gauche, un livre. Ecrit de la main de mon père :
Jour 2 du Septième cycle de Naamah :
« Kartarak, mon mentor perd la raison. Ne trouvant pas la solution à son problème, il entre dans des périodes de folie. Celles-ci ne duraient alors que quelques heures. Maintenant, elles peuvent durer trois semaines. C’est seulement pendant les phases de sainteté d’esprit qu’il peut continuer ses recherches. Mais son remède, je l’ai trouvé, moi. Que ce passerait-il s’il l’apprenait ? Me tuerait-il ? Il en serait capable. Depuis son exclusion du clan des Démons, il ne cesse de passer ses nerfs sur moi. Après tout, je pourrais peut être m’apporter les faveurs de grands Démons ? Ainsi, ma petite Eykate… Elle pourrait avoir une vie plus riche. Elle ne cesse de me traiter de lâche et de faible. Mais je fais tout cela pour elle, pour la hisser au sommet de la hiérarchie des Démons. Apprécier les humains n’est que miroir. »
Jour 22 du Septième cycle de Naamah :
« Après une semaine de raison, Kartarak n’a toujours pas avancé dans son problème. Je lui avais pourtant donné plusieurs pistes… Mais un démon inférieur ne peut trouver la solution alors qu’un démon majeur ne la trouve pas lui-même, comme il dit. C’est à n’y rien comprendre… Lui qui était si brillant. »
Jour 1 du huitième cycle de Naamah :
« La semaine dernière je me suis fait convoquer par l’Ordre de Qabalah. Ils m’ont demandaient où en était les recherches sur ce fameux remède. Je leur ai simplement répondu que tout ce passait comme Kartarak le souhaitait. Ils ne savaient pas qu’il était devenu fou. Ils m’ont également demandé de quitter mon maitre, que ces recherches ne mèneraient qu’à une solution qui n’a plus lieu d’être. La guerre qu’ils mènent se terminant au prochain cycle. La victoire sera inéluctable selon eux. Si Kartarak le savait, il se donnerait probablement la mort, ainsi qu’à moi. »
Jour 3 du huitième cycle de Naamah :
« Kartarak a retrouvé sa raison et est tombé sur le rapport de ma réunion. Il est maintenant au courant que ces recherches sont vaines. Il l’a pourtant bien supporté. Il manigance surement quelque chose contre l’Ordre de Qabalah, avec sa propre armée. Si son remède aboutissait, il serait capable de tous les détruire. Il a également apprit que j’avais pour ordre de le laisser. Je lui ai dit que je ne ferais jamais une chose pareille. Suite à ces mots, il partit, je ne l’ai pas revu depuis. »
Jour 7 du huitième cycle de Naamah :
« Il est revenu. Il m’affirme aussi qu’il a caché ma femme ainsi qu’Eykate. Il les tuera si je fuis. Pourquoi s’en prendre à elles. Il ne me laisse plus le choix, je devrais me débarrasser de lui pendant sa prochaine crise.»
Jour 14 du dixième cycle de Naamah :
« Il n’a pas refait de crise depuis qu’il a kidnappé ma famille. C’est moi qui vais devenir fou. Le mois dernier, j’ai tenté de les sauver. Une fois proche du cachot où il les retient, ma fille me fixait. Elle affirme que si je revenais les voir, elle tuerait sa mère, ma femme. Non, ce n’ai pas possible. Elle continuait de me parler, elle me disait que tout était de ma faute… Pourquoi est-elle comme ça ? »
Jour 25 du dixième cycle de Naamah :
« Il ne semble plus faire de crise. La haine semble le maintenir saint d’esprit. Comment ferais-je alors pour libérer ma famille ? Il les a aussi changés d’endroit. Même si j’avais peur de les revoir, ne pas savoir où elles sont est pire que tout. Je ne le supporterais pas longtemps. Il ne reste plus que cinq jours avant le prochain cycle, celui de Zohar. Normalement, la guerre devrait bientôt se terminer. Peut être que les esprits seront tous apaisés et que tout redeviendra comme avant. »
Jour 7 du deuxième cycle de Zohar :
« Mon maitre perd patience. Dés qu’il approche du but, je fais tout mon possible pour qu’il échoue. Connaissant moi-même la solution, c’est chose aisée. Il ne doit pas trouver tant que je ne sais pas où est ma famille. Il risquerait de ce faire tuer, emportant son secret avec lui. »
Jour 8 du deuxième cycle de Zohar :
« Il se fait vieux, sa vigilance n’est plus la même. Hier, dés que j’ai fermé ces pages, je l’ai surpris en train de sortir du domaine. Non loin se trouve une grotte, c’est là que sont retenues ma femme et ma fille. Demain je passe à l’acte. Mon plan est sans faille. »
Jour 9 du deuxième cycle de Zohar :
« Voilà ! Il est mort ! J’ai réussi ! Je lui ai indiqué la voie pour le remède. J’en ai préparé moi-même une dose qui fonctionnait. Je l’ai essayé alors qu’il croyait qu’elle était de lui, ma chair pourrissante est redevenue normale. Quand il m’a dit qu’il voulait lui-même testé le breuvage, j’ai pu aisément l’empoisonner. Demain j’irais libérer Eykate et sa mère, je ne le peux malheureusement aujourd’hui, l’Ordre de Qabalah souhaite me voir d’urgence suite à la victoire. Ils seront ravis d’appendre la mort de Kartarak »
Jour 11 du deuxième cycle de Zohar :
« Suis-je maudit par Agar ? Ne pourrais-je jamais rencontrer le bonheur ? Je ne souhaite plus qu’une seule chose : mourir. Elle m’avait pourtant prévenue. Elle m’avait dit que si je la revoyais elle tuerait sa mère. Quand j’ai voulut les libérer, à l’instant même où ma fille m’a vue, elle a brisé la nuque de sa mère ! Comment a-t-elle fait ? Elle pourrira dans cette cage jusqu’à la fin des temps. Eykate, je te maudis à jamais ! »
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Eykate a eu le bras atteint suite à l'affrontement de Kath contre Stef _________________ Trop longtemps endormie, j'ai finit par contrôler Kali, le corps d'Origine. |
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Eykate Citoyen
Inscrit le: 21 Aoû 2006 Messages: 28
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Posté le: Dim Oct 07, 2022 02:07 Sujet du message: |
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Je fermais maintenant le livre, me laissant voguer à mes souvenirs de cette période troublée. J’avais tué ma mère pour blesser mon père. Je ne souffrais aucun remords suite à cet acte. Bien au contraire, j’y pris gout.
Alors que mon père était résolu à me laisser mourir enfermé, il ne m’en convenait pas. Mais les barreaux étaient indestructibles. Il me fallait trouver quelque chose. Je passais quelque jour à réfléchir. Je restais lucide jusqu’à ce que la soif et la faim aient raison de mon esprit. Je devenais folle, je criais pour que l’on vienne à mon secoure, que l’on me libère de cette prison, que l’on me tue ça m’est égal.
Des jours passèrent, les douleurs dues à la déshydratation devenaient insoutenable. Je me blottie dans le coin de la pièce, résignée à mourir comme une larve. Mais un jour, j’entendis un bruit. Je pensais dans un premier à une phase tardive du délire qui me rongeait. Mais il n’en fut rien, il s’agissait en faite de mon père. Sans un mot, sans un regard, il jeta une dague à mes pieds. Puis il prononça ces quelques paroles :
« Je n’en puis plus d’attendre ta mort. Tes hurlements m’insupportent, je t’en prie, hôtes toi la vie ma fille, que je puisse en faire autant »
Et il était là, dos à moi, attendant que je me mette à mort. Mon corps aussi me suppliait de mettre un terme à tout ça, mais cet événement me fit reprendre conscience. Alors une idée me vint en tête. Mon père ne devait plus être celui qu’il était, il devait avoir perdu toute sa raison, être plus fou que moi.
Je pris alors la dépouille de ma mère qui jonchait le sol et j’appelais mon père.
« Viens mon amant, je t’en supplie, étreint moi une dernière fois, que je parte heureuse. »
Et je répétais ces mots sans cesse. Je voyais à l’attitude, aux gestes de mon père, que ce plan allait fonctionner.
« Pitié ma femme, ne me tourmente pas » dit-il.
« Je ne te souhaite nul tourment, retourne toi, étreint moi, étreint aussi notre fille, aime là, elle est moi et je suis elle. Nous ne somme plus qu’une personne.»
Mon père finit alors par se lever et se dirigeait vers moi. Il ouvrit la porte de la cellule. Mes forces me manquaient pour sauter sur l’occasion à cet instant. Il me fallait attendre un moment encore plus propice.
Il était maintenant debout, face à moi, assise devant lui. Il me jeta un coup de pied violement dans l’abdomen.
« Pourquoi l’as-tu tuée ? Pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Il répéta ces mots tout en me frappant. La douleur se faisait douce. Des coups certes, mais un contact d’un être bien vivant. Des larmes de joies vinrent à couler sur mes joues. A ce moment, mon père cessa toute violence. Il s’approcha encore plus prêt de moi, mais mes forces ne me permettaient toujours rien. Puis, il commença à ôter les lambeaux de tissus qui me couvraient. Mon plan avait fonctionné. Il ne savait plus où il en était, il ne savait plus qui j’étais. Son esprit ne pouvant plus supporter la mort de ma mère, tout en souhaitant la mienne se mit à nous confondre.
J’étais à présent nue devant lui. Il allongea alors son corps maigre et faible sur le mien, tout aussi meurtri. Il ne pouvait maintenant plus m’échapper. Alors qu’il m’étreignait comme un homme étreint son épouse, je lui enfonçai la dague dans le flan. Je puisais dans le peu de force qu’il me restait pour le mettre sur le coté, il respirait à peine, balbutiant quelques mots totalement incompréhensible avant de rendre son dernier souffle. J’étais enfin libre, mais comme morte. Comment partir de cet endroit ? Comment me lever ? Il n’y avait guère que le corps de mon père qui pouvait me permettre un tel exploit. Je tailladais alors un quelconque morceau de chair pour m’en nourrir. Puis je m’effondrais, inconsciente.
Ce n’est que quelques heures plus tard, à mon réveil, que je pu me mettre debout, titubant plus que marchand vers la grotte de Kartarak. Une fois sur place, je pourrais enfin reprendre une vitalité convenable.
Une semaine passait, et j’étais de nouveau moi-même, pleine d’énergie, tout du moins, suffisamment pour retourner chez moi. _________________ Trop longtemps endormie, j'ai finit par contrôler Kali, le corps d'Origine. |
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Eykate Citoyen
Inscrit le: 21 Aoû 2006 Messages: 28
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Posté le: Mar Nov 13, 2022 00:01 Sujet du message: |
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Allons, était-ce le temps pour se rappeler de tel souvenir ? Avec ma faiblesse grandissante, je ne pourrais bientôt plus contrôler mon fardeau. Il me fallait trouver ce remède, celui dont mon père parlait dans son journal…
«…Œuf… Embryon…
…Lambeaux… Chair…»
Je cherchais le sens de ces mots. Œuf et embryon, ne serait-ce pas la même chose ? Lambeaux et chair représenteraient-ils la pourriture me consumant ? Ce sont deux choses opposées, la vie pour l’un, la mort pour l’autre. Ne devrais-je pas mélanger les deux ? Recouvrir de vis ce que la mort voile ?
Pourquoi ne pas essayer ?
Dans un premier temps, il fallait que je trouve un embryon, une humaine portant en elle le fardeau de la vie ! Voilà ce qu’il me fallait !
C’est alors que je mis en route vers la ville la plus proche, Talurra.
Sur place, il fut aisé de trouver une femme le ventre gonflé. La prenais-je vivante ? Non, je n’avais pas la patience, ni le courage de retourner là bas, il fallait en finir maintenant, dans une ruelle sombre.
Je surgis alors sur ma victime, l’assommant alors qu’elle ne savait pas encore ce qui lui arrivait et la trainant sur le lieu improvisé du rituel.
Je ne savais pas si ça allait fonctionner, je ne savais pas non plus comment m’y prendre, d’ailleurs tout ceci ne reposait que sur de futiles suppositions.
Mais il fallait commencer. La jeune femme était bâillonnée et attachée, elle ne risquerait pas de me déranger.
Je sortis en dague de rituel et posai sa lame froide sur le ventre blanc de l’humaine. Son corps tremblait de peur, ses yeux, me fixant, criaient la terreur.
Ho ! Mais rassure toi ma douce, moi non plus je ne sais pas ce que je fais…
Le métal s’enfonçait tendrement dans sa chair, alors qu’elle s’agitait, ne faisant que plus couler son sang. La panique que dégageait la femme me fascinait me forçant à prendre encore plus mon temps.
Puis d’un coup, ses gestes stoppèrent et ses yeux se révulsèrent. Était-elle déjà morte ? Non, j’entendais toujours sa respiration vive de peur.
Bien que la situation me plaisait au plus au point, il me fallait y mettre un terme, tuer ma victime et en sortir son enfant. Un regard par-dessus mon épaule, vérifiant que personne n’était témoin de cette scène. Une fois rassurée, je n’avais plus qu’à en finir. C’est alors que j’arrachais l’ultime soupir de cette femme, innocente, présente au mauvais moment.
Son terme ne devait être éloigné, le cœur de l’enfant battait déjà, ou encore ? Je pris cette même dague qui me permis de tuer sa mère et lui ouvris lentement le ventre. Son agonie serait plus courte que celle de sa génitrice, mais tout aussi savoureuse pour moi. Son sang coulait sur mon bras pourrissant, le sentant revivre. Impressions subjectives muent par mon désir de guérison ou réel bienfait du rituel ? Je ne savais guère mais qu’importe. Que cette sensation existe ou non, ce bien être me permettait de reprendre courage.
Maintenant que la vie l’avait quitté, il me fallait trouver le repos. Mais pas dans cette ruelle. Au matin, lorsque la lumière viendra, je serais au coté de deux cadavres. Il n’est pas bon rester sur les lieux après un tel acte. Je cherchais un endroit non loin mais sûr. Les égouts me parurent alors salutaires. C’est ici que je passerais ma dernière nuit de souffrance. Soit je guérie, soit je meurs. Telle été ce qu’il me fallait attendre.
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