Forum de la ville de Mirandar

[chinachina]

Comme tout le monde j'avais suivis tant bien que mal le personnage incroyable, qu' était le "père Décade", finalement il avait retrouvé son non moins incroyable "familier", à l'entendre, on pouvait se demander qui des deux était le plus original.....Quesqu'il avait dit?

[elffeuer]

Cela faisait un bout de temps que j'observais ce curieux personnage ce faire assaillir de tous côtés par ces blancs projectiles.

-Tenez, je crois que cela vous appartient...
Disant ceci je tendais une étoffe rapiéciée qui servait sûrement de manteau au bonhomme...

Maintenant que nous étions de nouveau tous autour de lui, un curieux petit personnage fit son apparition de derrière le volumineux ventre du Père Décade pour nous annoncer :

[slyric]

Slyric s'avença à son tour pour proposer au Père Décade une autre lecture de l'enigme :

[Arvinian]

Kelhek-Ostar, ville glacée, où la tour des mages était attentivement observée des yeux de l'Acolyte Architecte.

Arvinian avait bien sûr été averti de la venue de ce curieux personnage à Mirandar, les rumeurs allant bien vite dans les tripots qu'il fréquentait. Préférant jouer la carte de la discrétion, il s'était glissé dans un coin d'ombre de la fameuse place, et dissimulé sous sa capuche il n'avait rien raté de tous ces évènements.
Quand le curieux personnage s’était volatilisé en direction de Kelhek-Ostar, l’Architecte, sans plus attendre, avait pris la direction de la tour des mages de Mirandar et était parti vers les grands frimas avant que les autres aventuriers ne viennent envahir la tour.

Puis, les guerriers arrivant à Kelhek-Ostar, il s’était glissé dans un coin sans rien perdre de la conversation. Et surtout, de la réponse, assez convaincante, de son compagnon Slyric.
_________________


Mieux vaut régner aux enfer que servir au paradis.

Arvinian, l'Architecte.

[arkosmajer]

Nombreuses réponses!

Les réponses, nombreuses, fusèrent. Avancées de part et d'autre par les aventuriers avides d'apporter la solution, elles s'entrechoquaient, embrouillant le pauvre Père qui tentait de tout écouter.
Il semblait demeurer perplexe, sans que l'énigme devienne, dans un éclat de génie, compréhensible.

Son compagnon s'était perché sur la clôture et observait la scène, se contenant de sourire par moment, comme amusé.
Puis, soudain, un personnage à capuche profonde s'avança d'entre l'attroupement et avança une argumentation pesée et détaillée.

A mesure de son écoute, la figure du vieil homme se dérida de plus en plus, plis de
concentration se changeant en rides de contentement. A la fin de l'exposé de Slyric, le Père Décade bondit littéralement en avant, serrant fortement l'Acolyte d'une étreinte d'ours. Un gros baiser mouillé vint ponctuer cette démonstration d'allégresse et de reconnaissance, puis l'homme recula, laissant là chancelant le guerrier.

D’une voix de stentor il s'exclama:

- "Mes bons, mes braves, heureux hommes vous êtes! Esprits clairs et savants! Bien sur, cette châtaigne, fruit du maître arbre, à la contenance inépuisable! Là je l'ai laissé, enfoui aux abords de cette forêt d'épineux.
Ce coquin de familier est donc venu là à Kelhek pour me rapprocher de ce trésor, il n'était donc pas si filou que cela!

Maintenant, suivez-moi, amis! Et ensemble nous gagnerons des cieux plus propices, lorsque j'aurai déterré ma boite à malice..."


Alors le joyeux zig s'élança de ses puissantes enjambées en direction des épineux qui couvrait la région à l'Ouest de la ville.
Les aventuriers le suivirent tant bien que mal, peinant à suivre son rythme endiablé.
Enfin, l'homme s'arrêta à l'orée des bois. Ses vieux bras, forces insoupçonnés, creusèrent le sol gelé, arrachant de larges pans de terres. Plusieurs vinrent l'épauler, agrandissant rapidement l'excavation.

Enfin, le Père sauta dans le trou ainsi dégager et se plia, dissimulant aux guerriers ses gestes.
Toujours est-il qu'il finit par sauter hors de la fosse.
Il leva haut ses bras et tous virent qu'il tenait un gros marrons aux proportions incroyables.
D'aucuns auraient pus arguer de l'inexactitude de l'énigme, marron et non châtaigne, mais bien peu s'en formalisèrent, tout à la contemplation de la géante trouvaille.

Là était le coffre du Père Décade, fruit magique issu des nuits ancestrales, alors que ses jambes encore vertes arpentaient librement Arda. Entrouverte, sa chair semblait comme dorée, scintillements s'en échappaient, promesses de trésors cachés.
Quoi qu'elle contenait, l'étrange boite attirait les regards, telle qu'elle se présentait, mystérieuse et étrange.

Alors, dissimulant l'objet sous sa cape, le vieillard dévisage un à un les aventuriers et finit:


-"Vous m'avez bien aidé, vous tous. Mais l'heure est maintenant aux festivités... Si votre esprit demeure clair et avisé, quelques récompenses pourraient être offertes, en Mirandar. Suivez moi donc, pour quelques joutes et autres fariboles joyeuses!
En avant, vers le feu réconfortant et les calmes rues de Mirandar."


Alors l'homme disparut à nouveau, ne laissant cette fois rien derrière lui...
Aventurier, si le coeur y est, n'hésite pas à le suivre, le joyeux Père promet encore un peu d'animation, gymnastique de l'esprit pour laisser reposer tes muscles éreintés, lors de ces douces soirées de fin d'année, joie et bonheur!
_________________
Dame Majere, Descendant d' Ennoia
Marquise des Ombres.
http://www.ltdd-forum.net/viewtopic.php?t=11147

"Si ce monde n'a aucun sens, qu'est-ce qui nous empêche de lui en donner un ?"

[coolman]

La réponse était donc celle avancé par le Sir Slyric... Nous avancâmes jusqu'aux épineux, à l'Ouest. Ici, l'homme avait dégagé la neige qui couvrait l'entre d'un trou pour y sauter et ressortir avec... Son trésor... Un marron.

Nos yeux cherchaient le détail qui la rendait unique aux autres... Mais elle était semblable à ceux que l'on connaisse, aujourd'hui caché sous les flocons.

Sous un autre tour, il s'enfuit, nous indiquant son prochain arrêt... Mirandar. Il avait quelques autres surprises et délices à nous faire partager, je n'y manquerais pas.

Je me hâta, comme la plupart de ceux qui l'avait suivi jusqu'à maintenant, et regagna les plaines...
_________________
La mort est une journée qui mérite d'être vécue...

[slyric]

Slyric, et c'est bien peu de le dire, n(était point accoutumées à de telles effusions de remerciements. Il essuya sa joue balafrée que le vieil hurluberlu venait de "lêchée".

Puis il fit comme tous les autres et suivit le Père Décade dans ces chemins serpenteux.

Une fois le trésor découvert , il ne pu se retenir de le scruté avec le maximum de minutie.
En même temps le veillard ne lachati pas son coffre à trésor et il était bien difficile de
discerner la réalité de ce gros marron.

Ayant écouté attentivement, il décide de suivre le joyeux dril à Mirandar, un parchemin
consummé et Slyric se retrouva sur la place de mirandar
_________________

http://www.ltdd-forum.net/viewtopic.php?t=12072
http://s6.gladiatus.fr/game/c.php?uid=31973

[Mortecouille]

Histoire en énigme!

Narration / Ainsi l’équipée, sur les routes toutes givrées, poursuivait un but nébuleux, le bonhomme avait pris la route sans prévenir. Ce drôle de Père ne laissait rien entrevoir de l’issue d’une déroute à travers monts et par vaux, sur cette balade toute proverbiale, même si certains avaient pu ouïr quelques richesses à récolter. Voila ses affaires retrouvées !

- « Par la tignasse de Sigismond ! La pensez vous gelée en une telle saison ? Il est pourtant sûr que les esprits lucides récolteront ce qui tinte en mon coffre, tout d’abord les découvreurs de l’emplacement de mon bagage, mais aussi pour la découverte de sa nature. Coquins ou cœurs purs, les trésors n’ont pas d’yeux ni de tête pour arbitrer, ils se livrent à ceux qui savent les trouver. »

Narration / Déambulations et détours, tout ce qu’il fallait pour rejoindre Mirandar, ou peut être un simple parchemin. Les toits de la ville au lointain se fondaient comme neige au soleil. Le Père arpentait alors les pavés de la cité, les rues par ce temps étaient désertes, car le vent froid d’hiver tourbillonnait pour mieux vous prendre par les chevilles. L’accoutrement du bonhomme ne laissait pas indifférent, lorsque de sur ses épaules son incongru attirail se voyait trimbalé, si bien que dans le crachin d’une petite neige et au loin, on le prenait aisément pour un de ces monstres fantastiques. Arrivant sur la place dite et avisant l’état de la nature, il fut vite décidé de poursuivre les festivités en un lieu abrité.

Sous une galerie jouxtant la place marchande, il se vit empilé monceaux de bois et planches, et d’une bouteille de liqueur méchée par le haut, Le Père Décade fit exploser un feu en mille couleurs, sous les arches miroitait alors la multitude de lumière d’un feu de joie. Pour la plus grande surprise de tous, boissons et victuailles furent sorties du coffre étrange du Père, on n’aurait jamais douté qu’il pu en receler en si grand nombre, et pour ne pas paraître moins lourd pour autant.

- " « Approchez donc de ce feu mes enfants, et laissez le Père décade vous conter une mémoire d’antique chaumière … Il me faut vous conter ici une énigmatique histoire, l’aventure d’un vieil homme fou, une rencontre, en une nuit glacée où même le gel avait froid, il n’est pas question d’y croire, mais juste de l’entendre …

Au dehors soufflait la bise, les bois étaient recouverts d’une chape de neige immaculée. Dans l’hostile nature, j’en vins à franchir le seuil d’une cabane abandonnée, un refuge aux voyageurs égarés. Quelle ne fut ma surprise, lorsque le battant une fois repoussé, la chaleur d’un feu crépitant darda ses rayons sur mon être vermoulu, un de ces feux qui brûle les nuits de fin d’année. Pour ajouter à mon étonnement, un renne se tenait aux abords de la cheminé, agitant tristement une poêlée de châtaignes. Croyez moi ! Celui-ci d’ailleurs m’interpella, alors que stupéfié, je l’observais :
- Le feu seul pouvait apaiser ma faim, ces fruits en coque devant être libéré par les braises. Le sacrifice en valait la peine, je n’aurai autrement pas obtenu l’once d’une étincelle … Entrez donc l’homme.

Le constat fait sur ses dires, j’eus l’impression de voir une larme aux coins de ses yeux brillants. De même l’affliction me prit à cet état. Un esprit lucide, retrouvera sûrement ce que venait de faire le renne, avancez donc si une réponse vous vient aux lèvres, et donnez moi en la teneur ! »

Générosité allant avec entrain, de son coffre improbable l’on vint à entendre le tintement de l’acier, le tintement de l’or ?

[Aidan]

Déambulant dans les ruelles de Mirandar, en quête de quelques fioles de potion, je me vis dépasser par un bien étrange cortège, mené à grand pas par un vieux bonhomme au visage rubicond et jovial.
Ma curiosité l'emporta. Où se rendaient donc tous ces guerriers, l'air réjoui et palabrant gaiement ? De loin je suivais la troupe.

S'arrêtant soudainement, sans que je compris de quelle façon, le burlesque escadron se retrouva autour d'un grand feu.

Curiosité encore attisée, j'approchais suffisamment pour entendre le vieux bougre raconter une étrange histoire. Pouvais-je me permettre de lui répondre ? à qui s'adressait-il exactement ?

La réponse me semblait évidente, mais j'ignorai si mon intervention dans ce joyeux groupe serait la bienvenue.
Après tout, l'ambiance avait l'air joviale, et du fond de l'assistance, me haussant sur la pointe de pieds, j'interpelai le narrateur :

"La pauvre bête n'aurait-elle donc pas fait sacrifice des magnifiques bois couronnant son crâne pour pouvoir alimenter le brasier qui devait délivrer son estomac des tourments de la faim ?"

Vite, je reprenais ma taille normale, craignant avec amusement quelques paroles courroucées du vieux bonhomme pour avoir ainsi osé intervenir dans son histoire.
_________________
Aidan-Barni, Membre du Clan des Bersekers
Championne de Siris

[Mortecouille]

Narration / Le Père Décade avait terminé son histoire, et d’une main experte sifflotait une bouteille de bonne liqueur, les flammes pourtant attisaient à la ronde de vive force. C’est avec des yeux brillants qu’il observa les badauds et aventuriers mêlés à la fête. De ce qui tintait ainsi ses prunelles, on ne pouvait savoir s’il était question de liqueur, de joie ou de tristesse. Malgré son air éberlué, les yeux vers les cieux, pour ce qui n’était d’autre qu’une voûte en pierre, il ne manqua en rien l’arrivée d’un personnage fort en arme ferré.

- « Voyez donc qui se mêle à la ronde ! Une créature ne surgissant qu’en des jours si barbares, alors que nul ne s’aventure en cet air brutal. Le fil de son arme semble aussi vif que l’esprit qui le guide, formidable ! Sa clairvoyance serra récompensée par les trésors que je porte, en un temps à venir.

Par diantre mes bons amis, voila que d’une histoire en énigme il est fait une simple niaiserie pour enfants. Et pourtant, à de nombreux autres zigues il m’arriva de la conter, et pour anecdote, le plus ahuri de tous estima que ce renne avait dû frire du maïs. Mais par mes chaussettes puantes ! Avez-vous déjà vu un renne se gaver de pop-corn ? Je ne sais si l’esprit de ce bougre était aussi bien vagabond que le mien ! »

Narration / De fait, le vieil homme parut suspendu dans son action, où seule une gouttelette perlait dangereusement d’une de ses narines, une narine drue en poils hérissés, si bien qu’on l’aurait sans mal afférée à un dragon. Le feu crépita en drille, tirant le bonhomme de ses rêveries.

- « Oui mes bons amis … Mais bien plus qu’une naïve histoire en énigme, il me faut vous en livrer la suite … Oui, ce renne avait bien fait le terrible sacrifice de sa parure, des bois majestueux, tout comme le renard ronge sa patte, lorsque pris au lacet du braconnier, la survie devenant nécessité. Chose surprenante encore, cet animal vint à partager son repas avec moi, voyageur anonyme, perdu dans ces limbes verglacées. L’arôme merveilleux de ces fruits en coque semble me revenir en cet instant.

Voyez, qu’en ce refuge comme dans un autre, il est tradition de pourvoir en bois sec la réserve, au petit matin, de ce qui fut brûlé dans la nuit par ses soins. Ainsi, pour que tout voyageur à venir, dans la nuit, sous la neige ou la pluie, puisse y trouver un havre de paix. Sachez seulement, qu’en cette nuit hivernale, le renne n’y trouva qu’une aiguille, le dernier occupant ayant hâtivement plié bagages, sans souci du suivant. La négligence des uns s’abat sur les autres, ainsi est ce terrible rouage de notre temps.

Quand au petit matin, le renne en vint à regagner la profondeur des bois, dans la torpeur d’une forêt en éveil, quelques bois ne manquaient pas à la réserve du refuge. En cela, les hommes n’en furent pas capables. »

Narration / Du familier qui suivait le Père, peut être était t’il question d’un secret, il était sûr que celui-ci n’avait jusqu’alors jamais retiré le casque de sa tête. Se pouvait t’il que ces bois ne soient qu’apparat pour mémoire ?

Le Père Décade s’assoupit sous une arche, peut être avait t’il trop mangé ou trop bu, il assura cependant les aventuriers de se remettre sur pieds assez vite, car de sa caboche sortiraient encore fariboles à foison. D’ici là, personne n’irait retenir à qui de festoyer de quoi …

[coolman]

Les chemins de Mirandar n'étaient plus que de vastes étendus de blanc... D'ailleurs, les petites touffes de neige venaient encore frapper quelques fois le sol gelé.

Nous nous étions mit à l'abri de ce temps, dans une sorte de cache sous terre. Le Père Décade, ici, près d'un faible feu, nous avait compté une étrange et triste histoire à énigme.

Puis, soudainement, une Dame vînt se joindre à nous pour exposer sa solution... Elle semblait juste... Je n'arrivais pas à distinguer son visage, sous l'ombre des lieux... Le lendemain, peut être, je pourrais la reconaître.

Il nous fallait nous préparer pour bientôt, surement pour l'aube, afin de continuer les festivités préparer par l'homme.
_________________
La mort est une journée qui mérite d'être vécue...