Forum de la ville de Mirandar

[Ulmus Sakram]

Des jours que je parcourais les landes glacées, kelhek-thal fut prise d'assaut par des forces obscurs, trop nombreuses pour pouvoir les vaincre seul de mes mains, je dus abandonner mno trône de glace, une aura sombre entourait le désert glacé, me mettant à errer dans la région de glace, je trompais ma tristesse et ma haine dans les murmures du vent, qui résonnait à mes oreilles telle un champ mélancolique

des minutes, des heures, des jours, des semaines...Je ne savais plus combien de temps je marchai

A l'horizon, se dressait une citadelle, Kelhek-Ostar, la demeure du tyran, une puissance méconnu me traversa, cependant, je semblai percevoir une impression de déjà vu...L'aura de l'ombre...Ainsi c'était son oeuvre

les forces qui avaient déferlé sur notre ville, c'était l'oeuvre du tyran...Alors que je parcourais son territoire, je constatais que l'air semblait morte, le silence régnait plus que d'habitude

...

Un éclair me traversa l'ésprit, les ombres, les démons plus rien ne vivait ou semblait vivre en ces lieu, ainsi le tyran tellement confiant de ses paladins maudits avaient oublié la défense de sa propres citadelle, la haine au coeur, le pas leste, je me dirigeai vers le coeur de la forteresse.
Une longue marche, des escaliers et des couloirs interminable, le temps qui perdait de sa valeur à chaque instant, enfin ma haine m'avait mené dans la salle où reposait la seul présence de vie mais dont l'aura restait indétectable:

le tyran était assis dans son fauteuil couleur ocre, un verre d'un nectar rouge dans une main, il fit pivoter son siège face à moi, un rictus malin et ironique sur les lèvres:

-Khaen, ton oeuvre est aujourd'hui au bout de son terme, masacre, pillages, destruction, peur, haine, tristesse, obscurité, tous des mos qui ont trop longtemps réigné sur le domaine de Kelhek, mon Dieu méprise ton oeuvre, je suis le hérauts de sa volonté, ton régne touche à sa fin...
-jeune présomptueux...du haut de ta vingtaine, crois tu que tu vaincras, mon âge et mon expérience, me pousse à te prévenir même si je me délecterais volontiers d'un sang aussi bouillant d'un serviteur de ce misérable dieux dont personne n'a jamais vu la frimousse...

sfousss...

Une rapière sortit brusquement de sa cape, le tyran me pointe...soudain une vive douleur se fait sentir sur mon bras droit, une coupure, du sang coule, lentement, mon regard se tourne vers lui, un rictus plus sombre au lèvre, sa langue les léches, semblant se délecter de ce duel, il se lance à l'assaut...


Effectivement, je ne suis pas de taille à lutter, à chaque coup je recule d'un pas, le combat s'éternise, la fatigue se fait sentir, le sieur Khaen, n'en sort pas indemne mais les coupures et bleue, ne sont rien en comparaison de mon bras droit qui ce coup-ci me fait sentir que la cassure est proche, son coup à porter fort...

Le temps, s'arrête, la douleur, devient plaisir, une seconde pour une prière à Kelhek, qu'il m'accorde sa volonté, le temps commence à reprendre son cours lentement tandis que ma vision vire au rouge, la rage du barbare, un don peu courant et dont-moi-même j'ignoais l'existence...
Le combat semble se dérouler au ralenti, mon coeur battant tellement vite, accroit mes réflexes, ma force et mon endurance, Khaen me semble comme un pantin, sa démarche est malhabile, envoyant ses coups trop lentement, mon sang déjà répandus et ma fatigue accroissent la rage, le coups du tyran ésquivé, je réunis toute m force dans cet ultime coup, prenant mon épée de Pyros fermement dans mes deux poigne, tout mes souvenirs et toutes mes actions passés se manifeste dans la poigne de mes dix doigt, la lame traverse à l'horizontale le plastron de Khaen...

Un bruit à faire trembler Mirandar tout entier,a peine une fissure..., le temps à repris son cours normale, nos regards se croisent, le rictus sur ses lèvres est toujours présent, alors qu'il s'apprête à me dire que la fin est proche, me voyant dans un état pitoyable, mon bras en écharpe et mon torse griffé de toutes parts, un filet de sang se met à couler de ses lèvres et avant qu'il ne comprenne comment, il s'effondre face contre terre...Mort.

La violence du coup n'à pas suffi à détruire la science des alfars mais l'onde de choc qui en résultat broya littéralement le tors du tyran et mon second bras par la même occasion: Le régne du Tyran touchai à sa fin et une ére de paix verrait le jour.

Regardant le cadavre devant moi, je ne savait pas quelle émotion je devais ressentir à l'instant, ma rage touchait à sa fin et mon esprit étant encore confus, les premières choses qui me firent revenir à la réalité sont mes deux bras qui était sévèrement amochés, les premiers messages nerveux, arrivaient à mon cerveau, Une douleurs extrème me lança et un cri s'échappa de ma poitrine qui résonna dans la région glacière, lugubre et mystérieux...Ma visions se brouillait, mon corps était presque dans le même état que celui de khaen et ma vision se brouilla, la douleur trop forte ne pouvait être tolérer par mon corps je m"éffondrai inconscient sur le tapis du donjon de la citadelle de l'ex tyran...